jeudi 1 novembre 2007

HONG KONG












HONG KONG - Une ville à monter


HONG KONG
Une ville à monter
Pour bien connaître une ville, c’est connu, il faut la marcher.
Hong Kong, on la monte.



Je suis à la 624ième et dernière marche de l’escalier qui grimpe du port
au mi-sommet de la montagne sur les flancs de laquelle on a construit Hong Kong. Heureusement, les marches de cet escalier sont mobiles. C’est ça Hong Kong, des escaliers qui roulent de partout. Il y a cet escalier le plus long au monde et tous les escaliers qui font toutes les bouches de métro, les voies élevées pour piéton et à peu près tout ce qui monte en ville.




Le métro de Hong Kong qui compte quatre ou six lignes est une petite merveille d’organisation des voies souterraines. Les voyageurs n’ont qu’ à peser sur le bouton de leur destination, leur trajet s’éclaire et s’affiche le prix qu’ils doivent payer. Ils déposent leur monnaie et reçoivent leur ticket.


Il y a des ces boites un peu partout le long des murs. Les voies des train sont séparées des quais par de longs panneaux vitrés sur lesquels s’articulent des portes qui s’ouvrent vis-à-vis des portes des wagons lorsque le train arrive.
Les nombreux couloirs souterrains qui s’entrecroisent sont d’une propreté exemplaire et les panneaux indicateurs s’agencent selon une logique claire que peut facilement comprendre tout voyageur même s’il ne sait pas un mot de chinois.
Si vous voulez vous enrichir un jour, créez votre propre usine d’escaliers mobiles, bâtissez-vous une ville à flanc de montagne à proximité des Chinois et vous serez certain de faire de bonnes affaires.



Hong Kong comptait 5 Millions d’habitants lors de son transfert à la Chine en 1997. Aujourd’hui on compte 7M et on annonce 10M pour 2010. C’est la deuxième caractéristique de Hong Kong. Il y a du monde, du monde partout à toutes les heures du jour et de la nuit. Du monde sur la rue, dans les restaurants, dans les négoces. Ce que ce monde fait? Il achète ou il vend. Partout, des deux côtés de la rue il y a une succession ininterrompue de magasins ou de boutiques. Ce qu’on y vend? Des équipements électroniques de toutes les marques, des montres à couvrir toute la planète, des bijouteries. De temps en temps, des dépanneurs et des restaurants plusieurs marchands de lunettes et des gadgets pour les touristes pressés de faire leurs derniers achats avant de s’envoler.


Les vêtements chics logent dans d’immenses centre d’achat aux larges corridors et organisés sur quatre ou cinq étages alors que les vêtements de Monsieur ou Madame tout le monde occupent avec les légumes, les échoppes de bouchers et les aquariums de poissons à consommer d’étroites ruelles joignant deux artères principales. Hong Kong c’est un immense centre d’achat.


Et aussi, malheureusement, comme à peu près toutes les grandes villes chinoises si le vent n’est pas favorable c’est aussi un smog jaunâtre qui couvre toute la ville.
Ce soir, pour célébrer notre dernière nuit en Chine, on s’est payé le dîner au Continental Intl. Par exception, le temps était clair, on voyait le vrai Hong Kong tout illuminé de ses gratte-ciel aux publicités multicolores. La promenade des Stars, une émule de la promenade aux Anglais de Cannes.




Et comme c’était la Halloween il y avait partout des enfants costumés comme à Terrebonne. Une autre facette de la mondialisation.


Voilà Hong Kong à vue d’escaliers. Je devais passer la journée à Macao avec Nicole et Odette. À toute chose le malheur est bon, j’avais oublié mon passeport dans ma chambre. J’ai dû leur fausser compagnie. C’est ainsi, en compensation que j’ai pu monter, remonter et démonter Hong Kong sur tous ses flancs.
Florian

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