mardi 2 octobre 2007
TURBULENCE
Il y a eu turbulence dans la présentation des DIX. Formation en mise en page non complétée. Excusez-la.NDLR
SOUDURES
Nous sommes dix. Comme les dix commandements ou les dix plaies d’Égypte. Rien de plus positif avec 10 à part nous dix.
Il y a d’abord le clan des Champoux.
Il y a d’abord le clan des Champoux.
Claude St-Germain et
Dorys Champoux
Et de Québec Madeleine Perron et Pierre Boucher
Et de Drummondville ...
Gisèle Tremblay et Lise Daneault, cruciverbistes qui chaque année, du 05 janvier au 05 avril vont pratiquer leur art à Acapulco.
Nicole Lauzon dont l’amie, Marie-Paule, aurait connu Ghislaine, mon épouse à l’ adoption internationale.
Et Odette Boisclair, la seule Montréalaise.
Et moi qui ai eu l’agréable surprise d’être accueilli à l’aéroport par nul autre que mon neveu le capitaine Nicolas Charette pilote chez ZOOM, en partance pour l’Irlande.
Que le grand monde est petit pour les grands!
Les soudures se font vite et bien dans le groupe. Première décision de groupe, on délaisse les NOMS de famille et les “VOUS” pour s’appeler par nos petits noms.
Aie! Florian connais-tu un mot de rhétorique de cinq lettres qui commence par “i”?
Non, Lise!.
Je gage qu’avant la fin du voyage Lison m’appellera Flo.
FLO
Dégradation d'humanité ensardinée
Vol 195 d’Air Canada de Montréal à Vancouver.
Menu: (Plus de menu raffiné aux alléchantes descriptions de mets, plutôt, une simple référence via les haut-parleurs, à l’avant dernière page de En route..., comme à une circulaire de Métro annonçant les spéciaux de fin de semaine en papier hygiénique:
Chips ...2$
Boisson alcoolisée 6$ -
Boisson alcoolisée 6$ -
Sandwich 6$ :
Une aubaine, trois pour 12$. Je prends.
Un sandwich au roast beef spongieux d’une humidité de congélation, une bouteille vin rouge qui remplit à peine un petit verre plastique transparent et, en prime, une pincée de cashews enfermés dans un minuscule sac de plastique scellé, à ouvrir avec ses dents.
Pour manger, j’arrête la lecture de Manchée Min - Impératrice Orchidée - La concubine juste au moment où, à sa première journée dans la Cité interdite, on annonce à Orchidée: “Votre dîner maîtresse.”
À son menu à elle:
paume d’ours à l’étouffée,
foie de daim aux légumes,
homard grillé à la sauce de soja,
escargots à l’ail et au concombre,
caille marinée rôtie à la sauce aigre-douce, ...
sang de daim au ginseng et aux herbes, ...
peau de canard croustillante à la sauce aux oignons,...
En tout, tenez-vous bien, quatre-vingt-dix-neuf mets, juste pour elle, sous couvert d‘argent.
foie de daim aux légumes,
homard grillé à la sauce de soja,
escargots à l’ail et au concombre,
caille marinée rôtie à la sauce aigre-douce, ...
sang de daim au ginseng et aux herbes, ...
peau de canard croustillante à la sauce aux oignons,...
En tout, tenez-vous bien, quatre-vingt-dix-neuf mets, juste pour elle, sous couvert d‘argent.
Je salive au passé. Ça se passait au milieu du 19e. Une économie somme toute précaire et de subsistance doublée d’une prodigalité sans retenue, de scandaleux débordements.
Alors que nous, les maîtres de la prospérité économique nous vivons comprimés: des nourritures cochères, sans gras pour réduire l’embonpoint,
Alors que nous, les maîtres de la prospérité économique nous vivons comprimés: des nourritures cochères, sans gras pour réduire l’embonpoint,
des énergies aux compte-gouttes pour réduire les effets de serres,
des dépenses contrôlées pour satisfaire les bilans financiers,
des naissances espacées pour contrer la surpopulation...
alors qu’au temps d’Orchidée l’Empereur se réservait 3000 concubines et les nourrissait grassement pour assurer sa descendance.
Le XXIe siècle, un siècle de restrictions, de compressions, de réductions, de contraintes, de mesures voire même de paradoxes surprenants. On est loin des Années folles, des chevauchées endiablées à la conquête de l’Ouest, des joyeux rigodons à se défoncer le plancher.
On ouvre des espaces sidéraux aux kilométrages d’années-lumière et on voyage confinés six heures d’affilée dans une cage, attachés à un mauvais siège.
Il y a deux ans, sur le taque-taque, en route vers Vancouver, je caricaturais l’exiguïté du confinement de la cabine à couchette mais c’était le grand luxe. Je pouvais bouger.
Pourquoi je vais en Chine? Peut-être pour communier aux énergies des débordements passés, aux extravagances des futilités, aux astuces du savoir bien vivre, aux joies simples des fantaisies non raisonnables avant qu’une économie de prospérité ne s’y installe trop et y applique les rigueurs et la froideur de notre ère de contraintes. La vie étant débordement et gaspillage plus que encadrement et mesures raisonnables.
Je sens que je me cuisine des frustrations.
Florian
On ouvre des espaces sidéraux aux kilométrages d’années-lumière et on voyage confinés six heures d’affilée dans une cage, attachés à un mauvais siège.
Il y a deux ans, sur le taque-taque, en route vers Vancouver, je caricaturais l’exiguïté du confinement de la cabine à couchette mais c’était le grand luxe. Je pouvais bouger.
Pourquoi je vais en Chine? Peut-être pour communier aux énergies des débordements passés, aux extravagances des futilités, aux astuces du savoir bien vivre, aux joies simples des fantaisies non raisonnables avant qu’une économie de prospérité ne s’y installe trop et y applique les rigueurs et la froideur de notre ère de contraintes. La vie étant débordement et gaspillage plus que encadrement et mesures raisonnables.
Je sens que je me cuisine des frustrations.
Florian
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