mercredi 10 octobre 2007

Flojut/Japon Nikko - Photobucket - Video and Image Hosting

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Jour 2 Vancouver




Note: Comme j’éprouve présentement des difficultés à ouvrir le blog Orient 07 et conséquemment à vous envoyer les reportages prévus, je vous ferai de brefs compte-rendus de nos visites vous promettant de vous envoyer plus tard les images qui les soutiennent.






Jour 2 Vancouver

VANCOUVER VITRINE DE L’ORIENT



Vancouver, c’est d’abord la Place du Canada, ce bateau-quai en béton dont les voiles virtuelles n’ont jamais pris la mer, pas plus d’ailleurs que la barque solaire des pyramides égyptiennes. Bateau qui pointe cap sur le Pacifique, qui ouvre les routes des Indes et celles de la soie. Bateau-mission qui ramène de l’Asie ses fleurs exotiques les plus raffinées et fait de sa ville la vitrine de l’Orient.
De fait, à circuler sur les rues de Vancouver, au pifomètre, on compte plus d’Asiatiques que de faciès occidentaux.
De l’Asie on retrouve la courtoisie de ses révérences, la finesse de ses traits, la blancheur moite de ses visages souvent légèrement pommés de rose. Ses officiers stylisés à la British affichent une même tenue rectiligne. À l’entrée des boutiques comme au carrefour des grandes artères’ on les imagine portant gants blancs et montant la garde au Buckingham Palace.



Vancouver est une belle ville, surtout propre, bien rangée impeccable. Tout y est à sa place et en parfaite tenue. Un modèle de programmation numérique sans bug. Des édifices parfois splendides, mais sans surprise Tout est dans la norme. Une ville animée de marionnettes directement tirées de Casse-noisette.
On ne s’empile pas au coin des rues, on ne force pas les traversées en diagonale en dehors des passages lignés, véhicules et piétons numériquement animés par la manette des feux de circulation. Pour qui aime les souliers vernis à la militaire, Vancouver est une belle ville. Teintes asiatiques sans cohue, standing britannique maquillée à l’orientale.





Vancouver, ce fut aussi pour moi sa Galerie d’Art célèbre pour son sixième étage, entièrement consacré à Émily Carr, le coup de foudre de ma première visite. Mais cette fois, pas de chance, la Galerie n’ouvrira que le 6 octobre.
Vancouver reliée à ses origines par le souvenir de ses totems sait les rendre présent un peu partout, au Parc Stanley mais surtout au Musée d’Anthropologie tenu par l’Université où l’on trouve les plus riches collections de la culture amérindienne du Pacifique. Mais comme il faut au moins une bonne demi-journée pour le parcourir décemment, j’ai dû cette fois m’abstenir.
Après à peine 24 heures, Vancouver la rigide me semble apprivoisée. J’y ai déjà établi mes routines. Je la quitte un peu à regret fasciné par l’inconnu. J’y aurais passé ... Le reste de ma vie! Sans blague!