dimanche 7 octobre 2007

Ta Mère travaillait fort...

5 octobre 1929.

Astrologie chinoise : Serpent de Terre

Numérologie : chemin de vie 9

Philosophie: matérialisme antique ou épicurien.

Ta mère, ta Maman, ton Premier Sein chaud ne savait pas, toi non plus, que la vie t'intéresserait autant. Tu étais lancé avec force! Depuis, tu bois ton lait comme ça te plaît. De toi, j'en connais assez pour bien remplir une vie et pourtant je soupçonne d'en connaître si peu...

Te voilà rendu à Pékin!

Loin loin de St-Zéphérin.

À soixante et dix-huit chandelles,

Chercher encore l'état de chocs culturels

Ne t'amalgame pas avec les ringards

En crise identitaire de la « Taylor/Bouchard »!


Félicitations pour ton coup d'épaule à la roue. Ton mémoire est en ligne sur le site de Commission. Je l'ai mis accessible dans « La-Mer-des-Mots ».

Ce n'est certainement pas facile d'accéder à un service Internet durant ce présent voyage. Je ne te demande pas d'écho. Je sais être patient, que tu m'en parleras avec vivacité, un de ces jours, sous le regard « attendri » et complice de Ghislaine!


5 octobre 1929... C'est quand même un bout... C'est plus près du Big-Bang que maintenant!


Léon Trotsky 5 octobre 1929 Lettre à Pfemfert

Cher camarade Pfemfert,

J'ai reçu votre lettre du 30 septembre et je suis très heureux que vous soyez rétabli et que vous vous sentiez prêt à reprendre le travail. (...)

78 ans plus tard, je peux écrire.... --J'ai bien reçu ta lettre du 30 septembre m'annonçant ton départ et me proposant de tremper ma plume dans l'encre de Chine... Je suis très heureux pour toi que tu te sentes en forme pour « parfaire » la complicité que tu entretiens avec Monsieur VIP!

T'as pas attrapé le virus du Nil après trois trempettes. Il n'y a pas de raison que tu nous ramènes la grippe de Hong-Kong! (J'ai souvenance que tu en avais bien pris soin à l'hiver 1957...) Toutefois, je te souhaite assez de familiarité avec une petite Chinoise pour qu'elle te chante ce poème sur le temps qui passe...



采桑子重阳

人生易老天难老,
岁岁重阳。
今又重阳,
战地黄花分外香。

一年一度秋风劲,
不似春光。
胜似春光,
寥廓江天万里霜。

LE DOUBLE NEUF Sur l'air de Cai sang zi

L'ETRE humain vieillit vite, mais pas la nature;
Tous les ans revient le Double Neuf
Cette année, pour le Double Neuf,
Sur les champs de bataille, l'arôme des fleurs d'or qui s'exhale est encore plus pur.

Chaque année, en son temps, souffle le vent d'automne;
Ce n'est pas la splendeur du printemps.
C'est encore plus beau que l'éclat du printemps:
Aux confins du fleuve et du ciel s'étend l'immensité du givre.

Elle, la petite Chinoise, devrait aussi re-connaître le poète Mao Zedong ( "Le Double Neuf" (Octobre 1929 !!!))

Même Mao t'avait préparé un cadeau de fête!!! Zedong, Zéphérin... Zéveudir?

N'oublie pas... Bienvenue à « La Toussaint ». On te fêtera encore!

Jacques duFleuve

p.s. Au cas où tu t'ennuies de... des accommodements raisonnables. Il vaut mieux allumer une seule et minuscule chandelle que de maudire l'obscurité Proverbe chinois


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour Florian,
comme toujours des voeux qui se prolongent dans le temps...
Bonne Fête.
Je n'ai rien compris sur les textes que j'ai lus...je suppose que c'est l'influence chinoise sur l'âme du poète...A ne rien comprendre j'ai pu imaginer le plus beau...Alors Bravo

Gisèle