
Au temple Old Lingying à Hangzhou
Ici à Hangzhou on met en vedette le Bouddha souriant.
Le Bouddha souriant est représenté assis, obèse, reflétant la joie de vivre. Son gros ventre est supposé contenir tout ce que les autres humains ne peuvent absorber de la nature. Il contient aussi tous les vices et toutes les peines du monde.
Je suis surpris par l’importance de ce centre tant par le volume de ses installations que par celui de son achalandae. Nous sommes arrivés vers 9h00, le stationnement était déjà rempli de cars qui chacun avait déchargé sa cargaison d’une cinquantaine de visiteurs-pèlerins.

Dans la cour entre l’entrée et le deuxième bâtiment on fait brûler des petits bâtons d’encens. On garde toujours le mains jointes en tenant les bâtons enflammés. On s’asperge aussi de la fumée qui se dégage des foyers où brûlent les reste de beaucoup de bâtons d’encens.
Le troisième bâtiment représente un Bouddha accompagné de deux témoins célestes de son accès au nirvâna.
On dit les Chinois très superstitieux. On va au temple pour obtenir protection ou toutes sortes de faveurs un peu comme nos pèlerins à Notre-Dame-du-Cap ou à Ste-Anne-de-Beaupré. De fait il y a
Plus de 500 représentations diverses de Bouddha et les boddhisatva, sorte d’intercesseurs se comptent par milliers et les modèles, les haras sont aussi très nombreux. Dans ce temple il y a cinq cents représentations de haras qui couvrent tous les métiers et toutes les professions du monde.
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Bouddha doit se retourner dans son nirvâna...
Imaginez sa déconfiture. Bouddha, un homme ordinaire après beaucoup d’efforts, de privations et une rigoureuse ascèse réussit à se détacher de ce monde, à couper tout désir en lui pour atteindre un état de paix absolue que rien ne peut plus troubler.
Ses disciples le créent dieu, multiplient ses temples, accumulent pour l’honorer des richesses incalculables et créent des représentations de Bouddha ou de l’atteinte du nirvâna autant que la race humaine peut avoir de désirs et de vices.
Le Bouddha souriant doit bien sourire paternellement aux simagrées qu’on fait devant lui.
La Chine a converti le bouddhisme au taoïsme
Le bouddhisme tel qu’il est né aux Indes c’est la recherche du juste en tout. De la juste action de la juste pensée, de la juste mesure en tout.
Le taoïsme c’est l’élan vital démesuré de la nature en recherche de l’harmonie, le Yin et le Yang.
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Le Yin et le Yang du taoïsme chinois imprègnent le bouddhisme d’une grâce qui le rend sympathique, joyeux et coloré et qui l’ouvre à toutles différentes facettes de l’harmonie à laquelle doit tendre toute existence humaine.
Avec une telle religion qui est même pratiquée par ses athées et qui est ouverte à toute les croyances religieuses, je ne crois pas que la Chine ait jamais besoin accommodements raisonnables.
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